Après avoir essayé d 'établir pendant les deux
semaines de campagne une relation avec les électeurs, après
leur avoir expliqué le sens de leur campagne, leur avoir exposé
leurs idées et que les médias aient transmis ce qu 'ils sont
et ce qu 'ils veulent représenter, vient l 'heure des résultats
du premier tour.
Un vote sanction quoi qu 'il arrive.
Qui sanctionnera par son ampleur soit les candidats traditionnels en
leur prouvant qu 'ils ne balayent pas tout le champ politique et que des
prétendants imprévus peuvent amener de nouveaux électeurs
ou des leurs à voter pour ceux qui n 'apparaissent que le temps
de cette élection.
Ou qui sanctionnera les hors parti en démontrant que l 'expression
d 'un vote ne peut se faire que pour des professionnels de la politique,
ceux ayant une assise politique, médiatique et électorale
prédéfinie et connue de l 'opinion.
Mais l 'analyse sur cette rencontre du vote serait tronquée
en se contentant simplement du résultat du premier tour et en considérant
que le score obtenu par Marcel Barbu et Jacques Cheminade est aussi imprévu
et imprévisible que leur apparition sur les scènes politique
et médiatique.
Il est inconcevable de s 'intéresser à leurs électeurs
sans en voir les caractéristiques.
Par leurs spécificités, les prétendants hors parti
semblent vraiment seuls au départ de leur campagne Mais est-ce
vraiment le cas?
Ou bien existe-t-il dans le peuple un électorat potentiel disposé
à les recevoir?
Ont-ils tout à construire ou des mouvements clairs en leur faveur
peuvent-ils se faire du fait même de leur candidature, ainsi que
certains parrains qui leur ont donné leur signature uniquement car
ils sont en dehors des partis traditionnels?
Ensuite de cet électorat potentiellement mobilisable, quelle
proportion va suivre Marcel Barbu et Jacques Cheminade pendant la campagne?
Vont-ils réellement partir de 0% théoriquement et selon
les sondages ?
Comment vont évoluer ces anticipations des votes jusqu 'à
leur concrétisation?
Et quels résultats électoraux quantitatif et qualitatif
ont-ils eu et comment l 'expliquer?
De la théorie à la pratique, qui sont les électeurs
des candidats hors parti?
- Section 1 - Avant la campagne : ont-ils un électorat potentiel?
De quelles sources partir pour étudier leur électorat
avant que la campagne les ait fait émerger?
La première et la plus importante est l'ensemble des nombreuses
études réalisées sur le comportement électoral
des français.
Ensuite Marcel Barbu et Jacques Cheminade se sont-ils attribués
au début de leur campagne, en plus de la relation générale
qu 'ils ont voulu établir avec l 'ensemble des français au
cours de celle-ci, ,un électorat précis et quelles sont ses
caractéristiques?
Plusieurs dizaines d 'études ont tenté de définir
un portrait robot vivant de l 'électeur. De le reconstituer physiquement
et mentalement à partir d 'enquêtes très précises
et complètes.
C 'est à partir de ces écrits, qui ont déblayé
les chemins de l 'interprétation et de la représentation
des comportement électoraux, qu 'il est le plus facile de cerner
l 'électeur (1).
En fait il existe deux électeurs clairement identifiables qui
ont une faculté de mobilisation différente pour les candidats
hors parti : celui qui vote et celui qui ne vote pas.
Le chapitre précédent a indiqué que dans la relation
qu 'ils essaient de tisser avec le peuple Jacques Cheminade et Marcel Barbu
s 'adressent à l 'un ou à l 'autre. Mais l 'abstentionniste
et l 'électeur actif sont-ils prêts à les recevoir
?
Le citoyen réel qui se dégage de ces livres n 'a rien
à voir avec le citoyen idéal qui se préoccupe réellement
de la politique et dont le vote tient compte seulement de la confrontation
des idées de tous les candidats en lice.
Dès les premières élections au suffrage universel
sont apparus des citoyens ayant la possibilité de voter mais qui
ne considèrent pas qu 'il est de leur devoir d 'exercer ce droit.
Leur étude est décisive et en même temps difficile.
Décisive car c 'est dans ce réservoir de voix non utilisées
que se situe le plus grand nombre d 'électeurs qui «
n ‘ appartiennent » pas aux candidats traditionnels et qui peuvent
donc théoriquement se porter sur celui hors parti.
Difficile car les études sur les spécificités
des abstentionnistes sont fragiles et précaires et l'abstentionnisme
est le comportement politique le plus complexe à cerner et appréhender.
Deux analyses principales se font face sur les faits, méfaits
et bienfaits de l 'abstentionnisme pour le pays et les candidats en lice.
Selon la première ceux qui ne votent pas sont des citoyens heureux,
qui ne participent pas non par un rejet violent du politique mais
car ils n 'attendent rien des alternances de gouvernement. Il s 'agit là
d 'un comportement d 'indifférence et de considération générale
que ceux qui votent sont assez responsables pour faire le bon choix. Dans
cette optique la mobilisation de ces forces en réserve est impossible
et si elle se faisait, se reporterait principalement sur les candidats
traditionnels par un phénomène de mimétisme.
L 'autre considère qu'il est un bienfait qu 'il existe des abstentionnistes
pour le bon fonctionnement du pouvoir car une participation de tous les
citoyens impliquerait l 'entrée dans le jeu électoral de
personnes rejetant violemment le monde politique. Les prétendants
hors parti peuvent-ils capter cette force contestataire, eux qui rejettent
les autres en se présentant en transition, mais qui à la
fois peuvent subir un rejet global du politique ?
A ces analyses globales correspondent un abstentionnisme structurel
et conjoncturel.
L 'absentéisme conjoncturel se rapporte à des éléments
extérieurs qui sont imprévisibles : il peut s 'agir
du jour choisi pour la consultation, de la complexité des modalités
de vote, de la durée du scrutin ou des conditions météorologiques.
Sur ces variables les candidats, et ceux hors parti a fortiori qui n 'ont
pas pu agir en amont sur certains de ces éléments,
n 'ont que peu d 'espoir de mobilisation et très peu de moyens d
'action.
C 'est sur l 'absentéisme de structure que se base l 'essentiel
des études sur l 'abstentionnisme car il est analysable et palpable,
les critères étant du domaine du rationnel et quantifiable
: il peut s 'agir du sexe, de l ' âge, des revenus, du statut social
et familial, des préférences religieuses ou de l 'ancrage
régional des électeurs.
Quels sont les facteurs déterminants de la nature sociale de
la participation ?
Voilà une question intéressante pour Marcel Barbu et
Jacques Cheminade.
Est-il déterminant au moment du vote d 'être lofteur de
courte durée ou chômeur de longue durée, de se déplacer
en trottinette ou en voiture à soixante mensualités ?
En clair, existe-t-il un portrait robot qui se dégage de l 'abstentionniste?
Les études se sont multipliées pour savoir quels étaient
les éléments importants de la participation politique.
Les résultats semblent logiques et concordants : plus l 'électeur
est âgé, plus il est un homme, plus il a un diplôme
élevé, plus il a un emploi stable, plus il a un patrimoine
important et plus il vote régulièrement. La position sociale
semble suivre le sentiment de compétence sociale et politique et
la prise de responsabilité du vote.
Marcel Barbu en se déclarant la « voix des sans voix »,
des « riens du tout » et des « chiens battus »
peut séduire une proportion d 'abstentionnistes. La structure sociale
dont il se réclame correspond à celle à qui il s 'adresse.
Le parti des persécutés que lui attribue le quotidien Combat
ne sort pas de nulle part.
Est-il possible justement de le mobiliser, le passage de l 'abstentionnisme
à la participation politique peut-il théoriquement se faire?
Selon un sondage IFOP/ FNSP réalisé à l ' automne
1962, 32% des français déclaraient s 'intéresser un
peu ou beaucoup à la politique contre 48% en 1997 (2). Ce qui montre
qu 'une grande partie des électeurs vote sans s 'intéresser
à la politique et donc qu 'il n 'y a pas deux clans biens définis
entre ceux qui votent et qui sont politisés et les autres. La capacité
de rassemblement des prétendants hors parti peut donc aussi concerner
les abstentionnistes qui rejettent les hommes politiques.
Le problème principal pour eux est d 'apparaître légitime
dans leur statut de candidat de transition et d 'énarque dissident.
Car les abstentionnistes et ceux en général qui remettent
en cause la façon dont est gérée la France sont plus
tentés par les formes non conventionnelles de la participation politique.
Les pétitions, grèves et manifestations sont d 'autres moyens
d 'action directe qui mettent face à face les citoyens mécontents
et les détenteurs du pouvoir. Pour faire connaître leur mécontentement
il n 'est pas sûr que les électeurs veuillent passer par la
médiation et la voix d 'un candidat hors parti. D 'ailleurs il est
de tradition maintenant qu 'après les deux tours des élection
nationales apparaisse la notion de « troisième tour social
», celui où les déçus, les déboussolés,
ceux qui ne croient plus à la simple force de leur voix, veulent
se faire entendre par eux même.
Le vote, même si il implique un engagement personnel, requiert
par tradition plus d 'initiative civique que contestataire.
Il existe bien un terreau parmi les abstentionnistes où la greffe
hors parti peut prendre. Mais il serait faux de conclure que du fait même
que des candidats se présentent en rupture et avec une originalité
revendiquée, ils disposeront du réservoir de voix des électeurs
abstentionnistes qui font le même constat qu 'eux du pays et des
représentants du pouvoir.
Le passage peut se faire entre l 'abstention et la participation mais
le premier problème est de convaincre ceux qui ne votent pas car
ils font un rejet du politique que la sphère électorale peut
aussi être celle où peut se joue théoriquement la contestation.
Le second étant bien sûr pour Marcel Barbu et Jacques Cheminade
qu 'ils partent dans la campagne avec aucun poids électoral, politique
et médiatique et donc il est difficile pour eux de se donner une
stature importante pour persuader ces abstentionnistes que voter pour eux
n 'est pas seulement l 'équivalent d 'un vote blanc de témoignage.
Existe-t-il aussi pour eux une place théorique dans l 'électorat
des partis politiques traditionnels ?
D 'abord il n 'existe pas de rupture fondamentale entre les électeur
contestataires et ceux attachés à un parti pour la simple
raison qu 'historiquement plusieurs partis sont nés justement pour
canaliser l 'expression des conflits populaires. C 'est le cas des partis
ouvriers qui incarnent au départ sur la scène politique l
'expression des revendications d 'un groupe social qui n 'a pas de représentativité
dans les partis apparus par les regroupements par tendance des parlementaires
héréditaires des assemblées de notables.
Les partis politiques expriment donc bien au final un panel large de
la société française.
Comment un candidat hors parti peut-il avoir une capacité
de rassemblement au delà de ces partis et créer une brèche
assez importante pour entraîner avec lui un poids électoral
?
Une offre politique se présentant comme originale entraîne-t-elle
mécaniquement une demande de politique préexistante dans
l 'électorat ?
Ce qui est sûr c 'est que les grands partis ne verrouillent et
ne canalisent pas complètement l 'électorat.
Une affiliation pour un parti ne détermine pas mécaniquement
un vote pour lui. Un sondage effectué pour les élections
présidentielles de 1988 indique que 79% des personnes très
proches d 'un parti votent pour lui, 65% de ceux assez proches, 55% pde
ceux eu proches et 35% de ceux pas du tout proches (3).
Cette volatilité de l 'électorat vient essentiellement
de deux éléments dont peuvent profiter Marcel Barbu et Jacques
Cheminade : des idées très générales et une
remise en cause du politique.
Ceci est dû d 'abord au fait que les grands partis dont l ‘ objectif
prioritaire est d 'arriver au pouvoir ne peuvent s 'appuyer que sur une
doctrine très générale, ayant vocation à canaliser
toutes les catégories sociales qui peuvent y trouver leur satisfaction.
Des petits groupes représentant des solutions alternatives et
parfois sectorielles, qui pourraient trouver un canal d 'expression dans
des formes non conventionnelles de la participation, réussissent
ainsi à mobiliser dans les électorats de partis et abstentionnistes
et à se faire entendre, comme le mouvement des chasseurs ou les
écologistes à leurs débuts.
Une nouvelle tendance s 'appuyant sur un grand enjeu peut donc elle
aussi récolter des voix. Jacques Cheminade qui s 'appuie sur un
programme complet et général a a priori peu de chances de
mobiliser , la dénonciation de la crise se retrouvant aussi
chez d 'autres. Même si par le ton employé et les ennemis
dénoncés il peut se faire une place sectorielle.
Marcel Barbu qui est présenté comme le candidat du logement
par les médias, qui occultent généralement ses autres
propositions, peut lui en profiter. Mais les parties précédentes
ont démontré que le logement n 'est pas un des enjeux primordiaux.
Il apparaît donc difficile pour lui de pouvoir mobiliser uniquement
par l 'étiquette posée sur ses idées.
L 'autre élément dont peuvent profiter les hors parti
est la remise en cause des partis politiques au sein même de leur
électorat habituel.
L 'évolution depuis les débuts de la cinquième
république va dans le sens d 'une autonomie croissante dans la prise
de décision électorale qui conduit à un franchissement
plus facile des barrières partisanes gauche / droite mais aussi
grands candidats / autres candidats.
L 'électorat d 'un parti politique lui est en effet de moins
en moins acquis. D 'abord par le fait que le rapport entre le nombre de
militants et le nombre d 'électeurs est très faible. Même
si il existe des pesanteurs sociales, idéologiques ou héréditaires,
la volatilité des électorats attachés à une
tendance est donc théoriquement possible dans une très
large mesure.
Cette crise du politique décrite dès le début
des années soixante tient essentiellement d 'une part au développement
des capacités politiques des citoyens par l 'éducation ou
l 'exposition permanente aux médias et d 'autre part à l
'aveu des élus eux-mêmes qu'ils ne sont plus des grands producteurs
de projets politiques antagonistes mais deviennent des gestionnaires pragmatiques
accompagnant les aléas sociaux et économiques.
Ce double constat conduit les électeurs disposant d 'une éducation
politique et civique à élaborer eux-mêmes leurs décisions
politiques en s émancipant petit à petit des partis de référence
qui les guidaient.
La crise politique tient donc plus au fait que c 'est l 'offre qui
ne suit plus la demande qu ' à un réel désintérêt
et une radicalisation des électeurs. Un candidat hors parti, si
il est en adéquation avec cette demande a des capacités de
rassemblement. Cela implique soit un réel opportunisme politique,
soit comme Marcel Barbu une identification revendiquée avec le peuple.
Le problème est qu 'en 1965, si le temps des élections
recensements est révolu, le passage du vote d 'investiture au vote
d 'identification n 'est pas encore effectif. Les vannes médiatiques
ne sont pas complètement ouvertes, les pesanteurs partisanes
sont prégnantes et le général De Gaulle offre le modèle
du rassembleur de toutes tendances.
En 1995, l 'exemple des écologistes, démontre que cette
adéquation conjoncturelle commence à exister.
Marcel Barbu et Jacques Cheminade ont la capacité théorique
de séduire à la fois certaines catégories d 'abstentionnistes
et de tirer avantage de conditions favorables parmi les électeurs
de partis.
Leur statut, leurs idées, leur traitement médiatique
peuvent bien être des éléments qui mobilisent derrière
eux.
Néanmoins du fait des facteurs multiples et complexes du comportement
de l 'électeur, le nombre et la proportion de ceux qui pourraient
leur donner leur voix est difficile à connaître. Assurément
un potentiel existe dans la crise du politique, les motivations et démotivations
des abstentionnistes et la volatilité certaine des électeurs
se portant sur les candidats de partis.
Marcel Barbu et Jacques Cheminade ont-ils eux aussi tenté de
s 'attribuer une catégorie d 'électeurs avant que la campagne
ne commence?
Pour ce qui est du prétendant de 1995 il n 'y a aucun indice
réel. S 'adressant a priori à tous les français par
sa relation étudiée dans le chapitre précédent,
il n 'a pas tenté de se construire un électorat de parti
avec des caractéristiques identifiables.
Ce n 'est pas le cas de Marcel Barbu qui avant même les derniers
jours de la campagne pense avoir derrière lui un électorat
qui lui est acquis.
Dans sa profession de foi, il fait un inventaire de ceux qu 'il veut
représenter sur la scène politique (4).
Inventaire très complet qui vise à la fois : les français,
les vieillards, les malades, les jeunes et les mères de famille.
C 'est à dire l 'ensemble des français. Mais c 'est dans
l 'utilisation des adjectifs, relevés dans le chapitre précédent,
accolés à chacune de ces catégories qu 'il prend son
positionnement original. Il ne s 'adresse pas ainsi à tous les Français,
mais à ceux qui sont « mal logés », pas à
tous les vieillards mais à ceux qui sont « inquiets et abandonnés
». Les malades sont ceux « sans soin », les jeunes «
sans espérance ».
Les français qu 'il veut séduire sont donc ceux délaissés
par les autres partis .
Il reprend la même méthode pour les travailleurs, draguant
à la fois les architectes, les médecins, les chefs d 'entreprises
et les ouvriers, mordant donc à nouveau sur des électorats
très différents. Mais là encore ils s 'adresse aux
chefs d 'entreprise qui sont « tracassés », aux ouvriers
« roulés, dépassés ».
Il existe effectivement une bannière et une étiquette
commune derrière laquelle Marcel Barbu veut concourir. Il l 'exprime
ainsi toujours dans sa profession de foi : « qui de nous français,
peut oser m 'affirmer qu 'il lui arrive, ne fût-ce qu 'un instant,
de se sentir dans la douce paix de l ' homme en règle avec l ' Etat,
le fisc, la police, la sécurité sociale, les allocations
familiales, etc » (5).
Le journal Combat en l 'appelant « le candidat de l ' humiliation
» n 'est pas loin de la vérité, en qualifiant
ceux qu 'il peut séduire de « parti des persécutés
», le mot est sans doute trop fort mais l 'intuition est là
aussi bonne.
Car c 'est les déçus et non les persécutés
de la politique et les abstentionnistes de rejet, théoriquement
mobilisables, qui forment son électorat espéré. Bien
sûr n 'importe lequel des autres candidats traditionnels s 'adressant
ainsi aux français serait soupçonné de populisme,
de calcul politique, de ramasser les électeurs avec une écumoire
à double fond. C 'est parce qu 'il ne prend pas de distance et qu
'il identifie complètement certaines catégories de français
à ses propres motivations sociales portées sur le champ politique,
et non l 'inverse, que Marcel Barbu est le plus qualifié politiquement
pour s 'attribuer un tel potentiel.
Même si par précaution il veut pouvoir rassembler plus
largement que son inventaire par un « et j 'en oublie!...»
avec lequel il ne veut pas fermer de porte partisane.
Reste à savoir si du fait même que la demande existe dans
la population et que l 'offre politique existe par Marcel Barbu la rencontre
peut se faire par l 'élection.
Les quinze jours de la campagne donnent-ils à Marcel Barbu l
'électorat qu 'il souhaite et en fixent-ils un derrière Jacques
Cheminade?
La mobilisation et la fixation derrière les candidats se fait-elle
réellement dans ce court laps de temps avant le premier tour ?